Les intelligences artificielles un véritable enjeu 2.0

Par lpcpon

Les intelligences artificielles, également appelées IA, ont connu un développement fulgurant ces dernières années. Les chatbots, notamment ChatGPT, sont des exemples d’IA qui sont de plus en plus utilisés dans différents domaines. Mais en quoi consistent-ils réellement ?

Un chatbot est un programme informatique capable de simuler une conversation avec un utilisateur via un échange de messages. ChatGPT, quant à lui, est un modèle de langage basé sur l’apprentissage profond, développé par OpenAI. Il utilise un réseau de neurones artificiels pour générer du texte, imitant ainsi la manière dont un humain écrirait.

Les objectifs des chatbots et des intelligences artificielles en général peuvent être multiples et varier en fonction des domaines d’application. Cependant, on peut relever quelques objectifs principaux :

  • Fournir une assistance en temps réel aux clients : Les chatbots sont de plus en plus utilisés dans le domaine du commerce en ligne pour offrir une aide rapide et efficace aux consommateurs. Ils permettent également de réduire les coûts de service client.
  • Automatiser les tâches répétitives : Les chatbots peuvent être utilisés pour effectuer des tâches fastidieuses et répétitives, comme la collecte de données ou la gestion de tâches administratives.
  • Améliorer l’expérience utilisateur : Les chatbots peuvent être programmés pour fournir des réponses personnalisées et adaptées aux demandes des utilisateurs. Cela peut améliorer leur expérience globale avec une entreprise ou une organisation.
  • Cependant, l’utilisation des chatbots soulève également des enjeux majeurs, tant sur le plan politique qu’économique, social et éthique :
  • Politique : L’utilisation de chatbots soulève des questions de régulation et de responsabilité. En effet, leur utilisation peut être manipulée pour diffuser de fausses informations ou influencer l’opinion publique. Les gouvernements doivent donc réglementer leur utilisation et prendre des mesures pour prévenir les abus.

Exemple : L’utilisation des intelligences artificielles dans les systèmes de surveillance peut poser des problèmes de liberté individuelle et de respect de la vie privée. Par exemple, en Chine, le gouvernement a mis en place un système de surveillance de la population utilisant des caméras équipées d’IA pour identifier les personnes dans la foule et surveiller leurs activités.


Économique : L’utilisation de chatbots peut être bénéfique pour les entreprises en réduisant les coûts de service client. Cependant, elle peut également conduire à la suppression de postes de travail humains, ce qui soulève des enjeux sociaux et économiques importants.

Exemple : Les intelligences artificielles ont le potentiel de transformer de nombreux secteurs d’activité, mais cela peut aussi entraîner des pertes d’emplois pour les travailleurs dont les tâches sont automatisées. Par exemple, dans le secteur bancaire, de nombreuses tâches autrefois effectuées par des humains, comme l’analyse de crédit, sont maintenant effectuées par des algorithmes d’IA.


Liberté : L’utilisation de chatbots soulève également des enjeux liés à la liberté et à la vie privée des individus. Les chatbots peuvent être programmés pour collecter des données personnelles, ce qui peut être considéré comme une atteinte à la vie privée des utilisateurs.

Exemple : L’utilisation de l’IA pour prendre des décisions qui affectent la vie des gens, comme l’embauche ou le refus d’un prêt, peut poser des problèmes de discrimination et de partialité. Par exemple, Amazon a abandonné un système de recrutement basé sur l’IA qui était accusé de discriminer les femmes.


• Créativité : Bien que les chatbots soient capables de produire des textes, des images ou des vidéos de manière autonome, cela soulève des enjeux de créativité et d’originalité. En effet, l’utilisation de chatbots peut conduire à la standardisation de la production de contenus.

Exemple : Les intelligences artificielles peuvent être utilisées pour générer des œuvres d’art et des musiques, mais cela soulève des questions sur la créativité et l’originalité de ces œuvres. Par exemple, une œuvre d’art générée par une IA a été vendue pour 432 500 dollars lors d’une vente aux enchères chez Christie’s.


Remplacement des humains dans certaines tâches : L’utilisation de chatbots soulève également des questions sur le rôle de l’humain dans la société et sur la capacité des chatbots à remplacer les humains dans certaines tâches. Cela soulève des enjeux d’éthique et de responsabilité dans l’utilisation de ces technologies.

Exemple : Remplacement des humains dans certaines tâches : Les intelligences artificielles peuvent effectuer des tâches répétitives et fastidieuses plus efficacement que les humains, mais cela peut aussi poser des problèmes de sécurité et de qualité. Par exemple, les voitures autonomes utilisent des systèmes d’IA pour conduire, mais il y a eu des accidents mortels impliquant ces véhicules.

Le cas de ChatGPT

En ce qui concerne les objectifs, ChatGPT a pour but de créer une IA capable de converser de manière naturelle avec les humains. En effet, grâce à son modèle de langage basé sur des réseaux de neurones artificiels, ChatGPT est capable de comprendre les requêtes et les questions des utilisateurs, de générer des réponses cohérentes et naturelles et d’apprendre de ses échanges.

En ce qui concerne les enjeux, ChatGPT soulève plusieurs interrogations et risques. Par exemple, le fait qu’une IA comme ChatGPT soit capable de générer des réponses convaincantes peut poser des questions de liberté et de manipulation. En effet, il est possible qu’une IA comme ChatGPT soit utilisée pour influencer ou manipuler des personnes à grande échelle, notamment dans le cadre de la propagande politique ou publicitaire.

De plus, ChatGPT soulève également des questions économiques, car il pourrait remplacer certains emplois liés à la conversation et à la communication. En effet, si les entreprises utilisent des chatbots comme ChatGPT pour interagir avec les clients, cela pourrait réduire la nécessité d’embaucher des employés pour effectuer ces tâches.

Enfin, ChatGPT soulève également des questions de créativité. Bien qu’il soit capable de générer des réponses cohérentes et naturelles, ChatGPT n’est pas capable de faire preuve de créativité ou d’innovation. Cela soulève des questions sur la place de l’IA dans les domaines de la création artistique ou littéraire, où la créativité est un élément clé.

Ces intelligences artificielles peuvent elle être au service de la communication publique ?

Les intelligences artificielles pourraient être utilisées dans la communication publique pour améliorer l’efficacité et l’efficience des interactions avec les citoyens et pour fournir des services plus personnalisés.

Par exemple, un chatbot basé sur l’IA comme ChatGPT de Open AI pourrait être utilisé pour répondre aux questions des citoyens sur les services publics, comme les horaires d’ouverture des bureaux, les exigences pour l’obtention d’une carte d’identité ou les demandes de permis de construire. Le chatbot pourrait également fournir des informations sur les événements locaux, les programmes de loisirs et les ressources disponibles pour aider les citoyens dans des domaines tels que l’emploi et la formation.

L’utilisation de chatbots basés sur l’IA dans la communication publique pourrait également aider les organismes gouvernementaux à améliorer la collecte et l’analyse des données sur les citoyens, ce qui pourrait aider à mieux comprendre leurs besoins et leurs préférences. Cela pourrait ensuite être utilisé pour personnaliser davantage les communications et les services offerts aux citoyens, améliorant ainsi leur satisfaction et leur engagement.

En outre, les chatbots basés sur l’IA pourraient être utilisés pour aider les gouvernements à détecter et à répondre rapidement aux problèmes émergents, tels que les crises sanitaires ou environnementales, en fournissant des informations en temps réel et des ressources utiles aux citoyens concernés.

Dans l’ensemble, les intelligences artificielles telles que les chatbots offrent un potentiel énorme pour améliorer la communication publique et renforcer l’engagement citoyen. Cependant, il est important que leur utilisation soit guidée par des principes éthiques et juridiques solides pour éviter les abus ou les atteintes à la vie privée.

En conclusion, l’intelligence artificielle est en train de changer radicalement notre monde, et en particulier la manière dont nous communiquons. Les chatbots, tels que ChatGPT de Open AI, sont devenus un outil de plus en plus populaire pour les entreprises et les organisations afin de gérer leur communication avec les clients, mais également pour les gouvernements afin d’améliorer leur communication publique.

Les objectifs des chatbots sont nombreux, allant de l’amélioration de la qualité du service client à la réduction des coûts en passant par la possibilité d’être disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cependant, cette technologie pose également de nombreux enjeux, qu’ils soient politiques, économiques ou éthiques, tels que la protection de la vie privée et la sécurité des données, la crainte d’une substitution de l’homme par la machine, ou encore la question de la créativité dans la communication.

Malgré ces enjeux, l’intelligence artificielle reste un outil prometteur pour la communication publique. Les chatbots peuvent offrir une communication plus rapide, plus efficace et plus personnalisée avec les citoyens, et permettre ainsi de renforcer la relation entre l’administration et les citoyens. Ils peuvent également aider à libérer des ressources pour des tâches plus importantes et à réduire les coûts de communication.

Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’utilisation des chatbots dans la communication publique doit être encadrée et réglementée, afin de garantir leur utilisation éthique et responsable. Les chatbots ne doivent pas remplacer complètement les interactions humaines, mais plutôt compléter les efforts des équipes de communication et améliorer la qualité des échanges avec les citoyens.

En somme, l’intelligence artificielle, et en particulier les chatbots, offrent de nombreuses opportunités pour la communication publique, mais leur utilisation doit être réfléchie et encadrée, afin de garantir une communication efficace et respectueuse des droits des citoyens.

Alternance : profils des étudiants alternants de la LP CP&ON

MESSAOUD LINDA
ALTERNANTE AU CDG 54 (Centre de Gestion de Meurthe-et-Moselle)

Linda a choisi la LPCPON après son BTS communication afin de devenir chargée de communication au sein d’une institution publique.

Etre en formation d’apprentissage lui permet d’appliquer la théorie dans un cadre professionnel concret et de mettre à profit ses compétences au service des publics.

Ses missions au CDG 54 sont : stratégie de communication, l’élaboration de plans de communication, création de supports, et de l’évènementiel.

Pour Linda, l’alternance lui a permis de gagner en maturité, de devenir autonome et de solidifier ses compétences.


SUZIE MARTIN
ALTERNANTE À l’ENSG (école nationale supérieur de géologie)

A choisi la LPCPON car elle souhaitait une formation plus professionnalisante dans le domaine de la Communication.

Ainsi, l’alternance lui permet d’allier la théorie à la pratique. En effet, ses missions chez son employeur sont variées évènementiel, community management, conception de supports, communication ”— interne.

Enfin, cette formation lui a apporté plus de confiance en elle, un acquis de savoirs et de compétences rapide en communication et une position plus confortable dans le monde du travail.


LENA DOTTO
ALTERNANTE À l’IFP (institut de formation pratique)

C’est naturellement qu’elle a choisi de se spécialiser en communication après un BTS Support a l’Action Managériale et s’est donc tournée vers la LP CPON formation d’alternance. |

L’alternance est un moteur pour Léna, qui aime pouvoir appliquer ses acquis théoriques au contexte professionnel. L’expérience et les connaissances gagnées l’ont conforté à suivre cette voie, qui lui
permettent d’allier créativité et méthodologie.

A l’IFP, Léna est chargée du plan de communication et de toutes les actions qui en découlent ainsi que des réseaux sociaux de la structure.


ROMANE LEJUGEE
ALTERNANTE À l’INSET (institut national supérieur d’études territoriales)

Souhaitant devenir chargée de communication dans une structure publique culturelle, la LPCPON est particulièrement adaptée à son projet.

L’alternance est pour romane, une expérience particulièrement enrichissante et également propice à une insertion professionnelle concrète et efficace.

Ses missions dans sa structure d’accueil : communication interne, création de supports, rédaction d’articles.

L’apprentissage lui a permis de monter en compétences et de prendre confiance en elle et en ses capacités

Quand le Conseil Départemental des Vosges fait rimer information et communication

En tant qu’institution présente dans le quotidien de tous les Français, le Conseil Départemental met en œuvre une stratégie de communication pour informer les citoyens, créer de la proximité, améliorer l’attractivité du territoire et son image. Le Conseil Départemental des Vosges en est le parfait exemple.

Le Conseil Départemental : une institution publique bien établie

Avant de plonger au cœur de l’action du département, qui fait voir la vie en Vosges, il est nécessaire de faire un bref historique de l’institution. En décembre 1789, après la Révolution française, la loi du 10 août 1871 soumet la constitution d’une assemblée de 38 membres élus. Il s’agit de la genèse du conseil des élus départementaux. L’année suivante, le projet Cassini va donner naissance aux départements et à leurs délimitations. Ensuite, en 1800, le conseil d’élus du département va prendre le nom qu’on lui a connu jusqu’en 2015 : le Conseil général. Il faut savoir qu’avant la loi de décentralisation en mars 1982, le président du département n’avait aucun pouvoir exécutif. Depuis la loi de 1982 , les élus exercent de nouvelles responsabilités. En 2015le terme de « Conseil Départemental » est instauré avec l’introduction du scrutin binominal. À l’issue des élections de cette même année, le Conseil Départemental est constitué de 50% d’élues grâce à la loi sur la parité de2000.

Le Conseil Départemental est considéré aux yeux de la loi comme une collectivité territoriale. Ce statut lui donne donc la disposition d’un pouvoir réglementaire afin de mener à bien ses missions.

Une instance publique d’action au cœur des Vosges

Le Conseil Départemental des Vosges possède, au même titre que les autres Conseils Départementaux, plusieurs domaines d’action. Le principal domaine relève du social. Le département prend à sa charge différents outils pour améliorer le quotidien des jeunes, notamment avec l’installation des centres de planifications et d’éducation familiale. Il aide également les familles, les seniors et les personnes handicapées. D’autres missions sont attribuées au département : l’économie, le développement du territoire, la culture, l’environnement, le sport, et plus communément la gestion des routes départementales, le maintien des infrastructures des collèges…

Dans le cadre des missions du le département, le Président, les élus du Conseil Départemental des Vosges et les agents mettent en œuvre différents dispositifs financiers et techniques dans le but d’améliorer le territoire et de le rendre plus attractif. Pour valoriser ces opérations, un volet communication est primordial.

Communiquer par tous les moyens

Mettre en valeur ces actions quotidiennes dans un contexte de désintérêt des citoyens pour les politiques locales, c’est un défi colossal pour le département. Ainsi, le Conseil Départemental des Vosges communique de manière récurrente et multiplie les différents canaux de communication pour espérer renforcer le lien avec les habitants.  

Cela s’observe d’abord par la présence d’un service communication conséquent qui réunit un webmestre , un community manager, une directrice et une chargée de communication ainsi qu’un graphiste, complété par un service marketing et d’un service presse. Cette pluralité de services montre le désir du département des Vosges d’être un acteur fort  de la communication du territoire.

En outre, le département ne lésine pas sur la communication digitale. Le département est très présent sur les réseaux sociaux avec plusieurs pages comme « Je vois la Vie en Vosges », « Je vois la vie en Vosges Terroir », « Vosges Mag », « Sortir Vosges » ou encore « Bike Vosges ». On peut également remarquer que les élus communiquent sur les réseaux sociaux. C’est le cas notamment du président de Département François Vannson. Il est présent sur Facebook et met à jour son actualité régulièrement.  Il en va de même pour le site internet du département. Ce dernier suit une charte graphique précise et mets à portée de clics toutes les missions ainsi que les dispositifs du département. Le site est mets en avant toutes les actions effectuées, les services proposés au public, les élus…

Le département des Vosges a désormais une marque territoriale estampillée « Je Vois la vie en Vosges ». Lancée en 2009, « Je Vois la Vie en Vosges » est une marque ombrelle impulsée par le Conseil Départemental des Vosges. Elle permet d’exprimer la personnalité du territoire tout en renforçant son attractivité. En effet, elle s’appuie sur les valeurs suivantes : « vitaminées, virtuoses, authentiques, volontaires, visionnaires et généreuse ». La volonté de cette marque est dévaloriser les savoir-faire et les ambitions des hommes et des femmes qui habitent dans le département. La signature de la marque « ensemble vendre les Vosges comme un territoire stimulant, ouvert et attractif » présente sur le site illustre de manière concise les objectifs qui animent l’existence de cette marque territoriale. En effet, « Je Vois la Vie en Vosges » ne passe pas seulement par la vente de différents goodies (papeterie, alimentaire, vêtements, objets griffés tels que skateboard…). Elle est mise à disposition des entreprises, des organismes publics et des associations pour promouvoir le rayonnement de leurs activités à l’échelle régionale, nationale et internationale.

Aperçu de la nouvelle gamme produit Je Vois la Vie en Vosges en collaboration avec Clairefontaine. Source : site shopify de Je Vois la Vie en Vosges

Le service presse est chargé de valoriser dans les médias l’ensemble des actions du territoire. Ce dernier est en charge des missions presse dites « classiques » : les événements presse, la rédaction de dossier de presse, l’entretien des relations avec les journalistes… Mais, le service presse a également à sa charge la rédaction d’articles pour Vosges Mag version numérique, la source d’information départementale.

Informer pour mieux communiquer en direction des habitants, l’exemple de Vosges Mag

Vosges Mag a vu le jour en 2012 à la demande du président actuel François Vannson. Cette création est impulsée dans un but simple : mieux informer les Vosgiens sur les actions menées par le département. L’éditorialisation du média départemental est conçue en 2015. Puis trois ans plus tard, la page Facebook dédiée à Vosges Mag est lancée. Cette dernière a pour rôle de promouvoir le média en lui-même et d’élargir son lectorat.

Aujourd’hui, le service presse du Conseil Départemental des Vosges est chargé de la rédaction de Vosges Mag version numérique autrement dit, du webzine Vosges Mag. Cependant, il arrive que des agents d’autres services écrivent pour le média. Et chacun s’adapte à l’actualité et aux nouveaux moyens pour respecter la ligne directrice du média.

Distribué chaque trimestre dans toutes les boites aux lettres vosgiennes, Vosges Mag est aujourd’hui un média territorial papier et numérique. Chaque support a son propre chef de rédaction Pour ce qui concerne la version numérique, un site à part entière est consacré à l’actualité vosgienne et une banderole d’actualité est mise en avant sur le site du département Vosges.fr.

Couverture du dernier numéro de juin de Vosges Mag papier. Source : Vosgesmag.fr

La principale raison qui a motivé la création d’un média tel que Vosges Mag est la nécessité de promouvoir les actions menées sur le territoire vosgien. Mais pas seulement. Il était aussi primordial de mettre en avant et de faire connaître le territoire, tout en montrant aux citoyens que le département reste actif dans l’amélioration de l’attractivité du territoire. Ainsi, les thèmes employés pour les articles de Vosges Mag s’appuient essentiellement sur les compétences du département. Par exemple, la rédaction met en avant la compétence sociale avec les aides aux personnes âgées, handicapées, aux jeunes, aux enfants et aux familles. Les articles traitent aussi de l’actualité de la collectivité : les visites ministérielles, la couverture d’un événement sportif ou associatif, les élections… Néanmoins, le Conseil Départemental des Vosges se heurte à un problème depuis plusieurs années. Ses actions ont une faible présence dans les médias locaux vosgiens. Cette absence dans les médias a aussi motivé la création du média Vosges Mag.

La rédaction de Vosges Mag vise principalement l’information des citoyens, mais aussi sur le fait de mettre en avant le territoire, ses personnalités fortes et ses atouts. Il n’est pas rare de pouvoir lire sur Vosges Mag des portraits de Vosgiens qui œuvrent pour le territoire. Que ce soient des artisans, des associations, des commerçants, des jeunes avec un passé tumultueux, la rédaction de Vosges Magt s’intéresse à une pluralité de profils pour représenter la diversité des parcours des habitants. Ainsi, l’une des ambitions de Vosges Mag est de promouvoir les acteurs du département, leurs réussites et leurs histoires. On voit le désir de mettre davantage en lumière les citoyens par rapport aux élus. En effet, le citoyen prend une grande place lors de la rédaction du contenu de Vosges Mag. Il faut que le contenu présenté soit politiquement neutre, afin qu’ils se fassent leur propre opinion. Aucune opinion sur les dispositifs en place n’est diffusée à travers les articles de Vosges Mag.

Pour assurer les différents objectifs fixés, Vosges Mag utilise plusieurs canaux d’informations dans l’objectif d’atteindre des cibles variées et de multiplier ses actions.

Vosges Mag : l’intérêt d’une communication multisupports

Vosges Mag est un journal papier et numérique. Le journal papier est distribué gratuitement tous les trois mois dans l’ensemble des boîtes aux lettres vosgiennes. C’est le moyen qui atteint théoriquement le plus de personne. 

Précisons qu’une application Vosges Mag développée en interne, est aussi disponible sur l’App Store et le Google Play Store. Elle permet d’avoir l’actualité toujours sur soi et de recevoir des alertes lorsqu’un nouvel article est publié. En complément de ce qui est disponible sur le site de Vosges Mag, l’application donne la météo, renvoie vers les offres d’emploi du Conseil Départemental, les autres applications du Conseil Départemental comme Bike Vosges… Il est aussi possible de sauvegarder les articles préférés avec le bouton « Favoris ». C’est un avantage pour la visibilité du média puisque le site ne permet pas de notifier directement lorsque des nouveautés sont en ligne. D’autant plus qu’une application réservée uniquement à la consultation de l’actualité est vue comme plus pratique par les utilisateurs favorables au numérique.

La page Facebook Vosges Mag a cumulé plus de 8 400 fanssur les deux dernières années.. Cette page Facebook sert à promouvoir les articles postés sur le site Vosges Mag. Du contenu exclusif est aussi posté sur cette page comme le « chiffre du jour ». Ce type de post consiste à communiquer sur un chiffre, accompagné d’une photo en arrière-plan et d’une courte explication sur son choix.

Exemple de « Chiffre du Jour », Vosges Mag, 18 février 2021

En parallèle de ces supports de communication, Vosges Mag utilise d’autres supports afin de se réinventer et d’offrir un autre angle d’information.

La rédaction réalise régulièrement des vidéos prenant différentes formes. Souvent courtes, elles complètent les articles. Certaines vidéos proposent des reportages complets avec des sous-titres explicatifs ou ce sont des vidéos avec un montage de différentes images/photographies et du texte. On peut retrouver également sur Vosges Mag, des reportages photos avec des descriptions courtes ou des podcasts-vidéos avec seulement une image et un son.

Ainsi, on peut constater que Vosges Mag axe sa stratégie sur l’importance de l’image qu’elle soit filmée ou photographiée. Bien que le texte soit tout aussi important, l’image prend une place particulière dans le contenu créé par Vosges Mag. Par exemple, une rubrique de post Facebook nommé « La photo du dimanche » permet de mettre en avant une photographie. Il est clair la rédaction de Vosges Mag fait de l’image un support-clé pour promouvoir le département.

Par cette mise en abyme du média qu’est Vosges Mag, on se rend davantage compte de l’importance que représente la communication pour le département des Vosges. Tous les moyens sont utilisés pour permettre de tendre vers un objectif commun à toutes les institutions : fédérer les citoyens autour de leur territoire.

Sarah Courtois