Malica Ghomerani : Ancienne étudiante de la LP CP&ON maintenant chargée de communication en milieu hospitalier

Les étudiants non-alternants de la LP CP&ON ont eu la chance de rencontrer le 13 octobre 2020, Malica Ghomerani, ancienne élève de la formation, actuellement chargée de communication au sein du Groupe hospitalier de l’est de la Meurthe-et-Moselle (GHEMM) à Lunéville. Durant cette rencontre, les participants ont pu en apprendre davantage sur les enjeux et la complexité de la communication au sein du milieu hospitalier. Pour illustrer son travail, l’ex étudiante aime utiliser l’expression de Confucius « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ». Malica a fait part de son parcours dans le domaine de la communication publique et de son entrée dans le monde du travail.
Après de nombreux stages et expériences au sein de divers établissements tels que les Ballets de Monte-Carlo à Monaco, la Villa Arson à Nice, le Château des Lumières à Lunéville ou bien encore la communauté de communes du territoire de Lunéville à Baccarat, l’entrée au GHEMM de Malica s’est déroulé sans passation de pouvoirs avec l’ancienne chargée de communication du service. Elle nous a confié assumer seule cette tâche et devoir gérer diverses missions en prenant compte des demandes de chacun. Ses missions dominantes sont d’organiser des actions en interne en lien principal avec des évènements nationaux et internationaux en rapport direct avec la santé, la rédaction d’articles, les relations presse, des conceptions graphiques ainsi que la mise en page du journal du GHEMM.
Ses conseils pour réussir
Au sein du service communication d’un hôpital, il faut faire connaitre les offres de soin les spécialités de l’établissement. Il est important de réussir à déterminer ce qui est prioritaire et ce qui est urgent afin de répondre aux commandes de chacun lorsque cela est réalisable. « Il est donc également
important de savoir dire non face à certaines demandes qui ne sont ni prioritaires, ni urgentes, voire parfois irréalisables », expose la jeune professionnelle. Elle a également confié qu’il ne faut pas être déçu si un évènement que l’on a organisé de A à Z n’a pas le succès espéré. « Ce n’est pas parce les résultats sont en-dessous de nos attentes qu’il s’agit d’un échec », insiste-t-elle.
Lors de son intervention, Malica a fait part de certains de ses aprioris concernant le milieu hospitalier avant d’y travailler. L’hôpital demeure un lieu angoissant pour de nombreuses personnes. Pour autant, la jeune femme a assuré que lorsqu’on s’y rend chaque jour pour le travail, le ressenti est bien différent. On agit en lien avec tout le personnel, mais également avec les supérieurs. Le domaine médical étant un secteur très complet, complexe et, de plus, très important. La crise sanitaire actuelle en est bien la preuve.